Stations de contrôle des Migrations (STACOMI)

L'ensemble des informations concernant le principe de fonctionnement et les détails techniques concernant les stations de contrôle des migrations (STACOMI) sont disponibles sur cette page dédiée

Le réseau de STACOMI sur le bassin Seine-Normandie

Le réseau des STACOMI

Le territoire Seine-Normandie-Nord compte à ce jour treize stations de contrôle des migrations (STACOMI) en fonctionnement, réparties sur huit fleuves côtiers et sur le bassin de la Seine, dont deux situées au fond de son estuaire. Trois autres sont en attente d’équipement sur la Seine, notamment sur deux de ses grands affluents (l’Oise et la Marne), les passes à poissons sont physiquement créées et laissent d’ores-et-déjà passer les poissons, il ne reste qu’à mettre en place les moyens humains et techniques pour les dénombrer. Finalement, deux dernières sont en projet, avec pour objectif de venir dénombrer les individus s’engageant sur la Risle, un affluent estuarien de la Seine et sur l’Arques, deux cours d’eau à forts enjeux migrateurs.

 

 

Parmi les suivis des migrations en cours, deux stations scientifiques sont disposées sur l’Oir un affluent de la Sélune, et sur la Bresle, rivière index du bassin Seine-Normandie. Celles-ci correspondent davantage à des dispositifs complets de contrôle des migrations puisqu’assurant un piégeage à la montaison ainsi qu’à la dévalaison (géniteurs ravalés, smolts, anguilles dévalantes) ;

Les autres dispositifs en fonctionnement sont plus récents et ne contrôlent que les migrations en montaison des géniteurs à l’aide d’équipements vidéo-informatiques, de passes à bassins munis de vitres d’observations et parfois de dispositifs de piégeage mis en eau que ponctuellement à des fins pédagogiques ou scientifiques ;

Réparties sur le bassin de la Seine, trois passes à poissons, déjà physiquement construites, abriteront dans un futur proche des dispositifs de dénombrement. Deux d’entres-elles sont toutes la propriété de Voies Navigables de France et assurent d’ores-et-déjà la libre circulation piscicole en parallèle de leurs écluses de navigation et qui par le biais d’une convention confient l’équipement et l’exploitation à l’association migrateurs SEINORMIGR.

Il s’agit de :

Auxquels s’ajoute l’observatoire de Saint-Julien-les-Villas sur la Seine à l’amont de Troyes déjà prêt à accueillir un système de vidéo-comptage.

Deux derniers dispositifs sont à l’étude sur deux cours d’eau de l’arc Normand ;

  • Sur la Risle à Pont-Audemer pour équiper les deux bras de la rivière à l’aide d’un observatoire aux fins pédagogiques ainsi que d’une station à vocation scientifique.
  • Et sur la Béthune à Arques-la-Bataille, où un dispositif de dénombrement analogue devrait permettre de détecter la majorité des poissons migrateurs s’engageant sur le fleuve très fréquenté par le saumon atlantique et la truite de mer.

Résultats 2018 et 2019