Présentation des STACOMI
Le principe de la résistivité est basé sur la différence de conductivité existante entre l’eau et le corps des poissons. Là aussi le poisson est contraint de passer dans un canal étroit, dans lequel sont disposées successivement des électrodes. Le passage du poisson est alors perçu par une variation du signal électrique captée par les électrodes, proportionnelle au gabarit du poisson, ce qui permet ainsi d’estimer une taille, ou classe de taille, mais pas de définir l’espèce en mouvement, à moins qu’une seule ne soit présente sur le cours d’eau en question (Salmonidés par exemple ; saumon et/ou truite de mer).
La réception des signaux sur une succession de plusieurs électrodes (généralement trois) permet de définir le sens de migration du poisson dans le système. Une vitesse de courant minimale de 1m/sec est nécessaire afin de limiter les effets de stationnement des poissons face aux capteurs, ce qui pourrait induire des erreurs d’enregistrements.
D’autres systèmes existent, variables en fonction des espèces ciblées et des milieux dans lesquels elles évoluent. Ils sont alors basés sur des techniques quelque peu distinctes, notamment sur le principe du SONAR, ou bien complémentaires avec les techniques de radiopistages nécessitant au préalable l’insertion d’émetteurs sur les poissons à suivre.